VERT : l'anti de Trudeau
Après avoir interdit certains plastiques de commodité à usage unique (pailles, couverts, etc.), le gouvernement Trudeau s'est tourné vers les plastiques de nécessité, notamment les films plastiques pour isoler les aliments de la contamination, les protéger des parasites et de l'oxydation destructrice et aider gardez-les au froid, ce qui est essentiel pour prévenir la contamination microbienne et la détérioration.
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Il s'agit d'un tournant majeur dans la guerre du gouvernement Trudeau contre le plastique, qui échoue d'ailleurs sur des bases économiques et environnementales. Même si son programme « Zéro déchet plastique d'ici 2030 » devait fonctionner, il empêcherait une augmentation dérisoire de 0,02-0,03 % à 0,023-0,033 % de la pollution plastique mondiale, une réduction indétectable de trois millièmes de 1 % par le gouvernement lui-même. admission.
Et même cette légère réduction des dommages environnementaux serait probablement compensée par une augmentation des dommages environnementaux liés au remplacement des produits en plastique interdits. Encore une fois, selon l'analyse du gouvernement, ces réglementations devraient en réalité augmenter les déchets générés par les substituts de près de 300 000 tonnes en 2024 et d'environ 3,2 millions de tonnes sur la durée de vie du programme (2023 à 2032). Les substituts du papier représenteront l’essentiel de cette augmentation.
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Mais cette prochaine étape de la guerre contre les plastiques va au-delà des questions économiques et de protection de l’environnement et s’étend au domaine de la santé et de la sécurité humaines. Sans vouloir être trop dramatique, si les étapes précédentes de la guerre contre le plastique ont pu gêner les gens ou leur faire gaspiller leur argent, cette nouvelle phase pourrait les rendre malades et les tuer.
Selon les statistiques gouvernementales, les intoxications alimentaires causent 1,6 million de maladies et 105 décès chaque année au Canada. Environ 90 % de ces maladies sont causées par quatre agents pathogènes d’origine alimentaire : le norovirus, Clostridium perfringens, le campylobacter et la salmonelle. Garder les aliments hygiéniques et thermiquement contrôlés est essentiel pour minimiser la propagation de ces parasites ; ils se propagent facilement aux aliments exposés par contact humain ou par contact avec des surfaces contaminées.
Comme l'observe le Centre de recherche sur la sécurité des ingrédients de l'Université de Michigan : « Actuellement, les emballages en plastique jouent un rôle important dans la conservation des aliments et leur transport en toute sécurité, en aidant à garder nos aliments frais et sûrs, ce qui peut à son tour contribuer à réduire le gaspillage alimentaire. » À l’échelle industrielle, les emballages plastiques protègent les aliments d’une éventuelle contamination et altération lors de leur parcours depuis leur origine jusqu’à nos assiettes.
Il existe bien sûr d’autres matériaux qui peuvent être utilisés pour l’emballage des aliments, mais on sait peu de choses sur leurs performances du point de vue de la protection de la santé. Mais nous savons que la plupart échoueront du point de vue du choix du consommateur simplement parce qu’ils existaient avant l’emballage plastique et qu’ils ont été rejetés par les consommateurs du monde entier. Et grâce à des études antérieures sur les sacs d'épicerie en plastique (qui sont également dans la ligne de mire du gouvernement), nous savons que les alternatives aux plastiques utilisés pour transporter les aliments peuvent accroître l'exposition aux contaminants et augmenter les risques pour la santé humaine. Les emballages plastiques ont le même potentiel.
Depuis le début, rien dans la croisade du gouvernement Trudeau contre les plastiques n’a beaucoup de sens. Selon les propres calculs du gouvernement, le programme « Zéro déchet plastique d'ici 2030 » gaspillera de l'argent, réduira les déchets plastiques mondiaux d'une quantité insignifiante et augmentera en fait la majeure partie des déchets au Canada. Mais aujourd’hui, en ciblant les emballages alimentaires en plastique, nous passons d’un état purement futile à un environnement potentiellement dangereux.